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  1. Le 09/11/2023 à 18:53, ALJE a dit :

    U18 R1 : 
    Clermont Foot 63 (9) – Le Puy Foot 43 (4)
    6ème journée de championnat 
    Samedi 11 novembre 2023, 14h30
    Stade annexe du Gabriel-Montpied

    Clermont Foot 0 Le Puy 4

    TITULAIRES CLERMONT FOOT 63 22

    1LOUIS Bonneterre-Bonnard (2008 - groupe U17)

    2FARES Toumi (2007)

    3MATTHEW Davis (2006 - groupe U19)

    4MOHAMED J (carton jaune)

    5ADOLPHE Lulendo Mawete (2006)

    6PIERROT Mourton (2006 - groupe U19) carton jaune

    7BILEL Boussarou (2006)

    8ISAAC Camara (2007)

    9SEYDOUBA Soumah (2007)

    10CAMIL Sellami (2006 - groupe U19)

    11ANTOINE Torrent (2006 - groupe U19)

    REMPLAÇANTS CLERMONT FOOT 63 22

    12ENZO Delecambre (2006)

    13YAKOUB Bouzenag (2006)

    14GASPARD JOLLAND (2007)

    Le Clermont Foot c’est 1 victoire, 1 nul et 4 défaites BP 7 BC 24

    Si Matthew Davis a joué avec les U18 c’est que Mathis Cohade va faire son retour avec les U19

    Pierrot Mourton a été 3 fois remplaçant en U19

    Antoine Torrent 2 fois titulaire et 5 fois remplaçant en U19

    Camil Sellami 3 fois remplaçant en U19

    Quand tu envoies Théo Jourdain ou Louis Bonneterre-Bonnard nos 2 gardiens de 2008 en U18 ce n’est pas vraiment un cadeau. Au moins ils sont sollicités et c’est formateur dans une équipe qui encaisse 4 buts en moyenne…

  2. Le 25/10/2023 à 13:59, ALJE a dit :

    Plus que ça pour Gnalega puisque son dernier match remonte au 9 septembre. Ça fait 4 journées de championnat + le 4eme tour de coupe de France. Il avait été remplacé à la 43’ lors de la 3eme journée et le match contre Bourgoin Jallieu.

    Retour de Gnalega qui a rejoué 87’ hier. Belle victoire de Chamalieres qui a gagné 2/1 à domicile contre le Thonon Evian de Mathis Clairicia (2002) l’ex clermontois

  3. 7ème journée 

    Clermont Foot 2 Lyon 5

    buts pour Clermont Lapierre 41 et 48’ les 2 sur pénalty. Elle en est à 5 buts en 7 matchs

    buts pour Lyon Oillic 33’ et 72’ (2005, internationale U19 et U17), Charpentier 57’ (2005, née à Montluçon), Joseph 90+3 et 90+5´(2006, internationale U19 et U17)

    cartons rouges à Clermont Chalmet 88’ et Belhout Achi 88’ (2005, internationale U19 et U17) aussi côté Lyonnais 

    TITULAIRES CLERMONT FOOT 63

    1FLAVIE CAILLET 

    5MELANIE CHALMET (carton jaune 48’ et carton rouge 88’)

    8MELODY LAPIERRE

    9MEGANE LAFOND

    10MARGAUX DAUTUN

    15CLAIRE SOULIER 

    19JULIE MICARD 

    20AMBRE ALLEBE ALLET 

    24EMMA BORDIER

    25NINA MAADEN 

    28CAMILLE BERENGUER (2006 - carton jaune)

    REMPLAÇANTS CLERMONT FOOT 63

    2OLOUWAFOUMILAYO LEA FACHINAN remplace Lafond 78’

    6AYOMIDE NOELIE ABAMON remplace Dautun 78’

    16SORENZA OREZZOLI (g)

    18MELISSA VIEUX remplace Bordier 65’

    21ELISE BURBAN

    Le Clermont Foot c’est 4 victoires, 1 nul et 2 défaites)

  4. 8eme journée

    Saint-Priest 1 Clermont Foot 0

    TITULAIRES CLERMONT FOOT 63 2

    1THEO BORNE 

    2GRÂCE DIKUTA EBALE 

    3YOEL ARMOUGOM (carton jaune)

    4SOUMAELA TRAORE (carton jaune)

    5MOHAMED SYLLA (carton jaune)

    6JULIEN ASTIC (2005)

    7ILHAN FAKILI (2006)

    8ABDELLAH BAALLAL (carton jaune)

    9MAHAMMADOU DIAWARA 

    10FLORIAN BOULET

    11GIOVANI VERSINI 

    REMPLAÇANTS CLERMONT FOOT 63 2

    12IBRAHIM COULIBALY (2005) remplace Armougom 73’

    13ENZO CANTERO (2005) remplace Fakili 73’

    14EL HADJ MORY KONE (2006) carton jaune - remplace Astic 35’

    15IBRAHIM JUNIOR OUATTARA remplace Boulet 69’

    16YANIS AZAGOH (2006)

    Absents :

    Jouve et Loki suspendus

    Bouchenna sélection (à voir s’il jouera en Indonésie ce matin à 10h00, match sur L’Equipe21)

    Mabrouk, Sahih blessés, Donavin, Awudu phase de reprise ?

    Monnet choix de l’entraineur ?

    Diarra (s’entraine uniquement, choix de l’entraineur ou problème de licence ?)

    Retour sur le banc de Coulibaly qui n’avait joué que les 22 premières minutes de la 1ère journée le 26 août 

    Astic remplacé à la 35’ sûrement sur blessure

    Traoré et Baallal 3eme carton jaune pour les 2, suspension à venir 

    Fakili qui joue 73’ et El Hadj Mory Kone 55’ c’est tout notre côté gauche qui sera absent avec les U19 à midi contre Bobigny.

    Au classement général on est 8eme sur 14 mais Saint-Étienne qui reçoit Chambéry cet après-midi peut nous passer devant en cas de victoire

    Prochain match pour la N3 le 25 Novembre contre Saint-Étienne

  5. il y a 31 minutes, vertfanfan a dit :

    il me semble 7 match pour Jouve

     

    7 matchs c’est énorme. C’est le type de sanction que tu as si tu blesses un joueur, qu’il sort sur civière et finit aux urgences. Du coup j’ai regardé à nouveau la feuille de match entre Hauts Lyonnais et le Clermont Foot. Jouve se prend un rouge à la 61’ et les 2 joueurs qui sont remplacés à la 60’ et la 70’ (je ne connais pas le motif de leurs remplacements) jouaient le match suivant à Espaly.

    D’ailleurs est-ce que tu peux te renseigner stp pour savoir si on a la possibilité de connaître les sanctions de joueurs, comme pour ceux qui jouent en ligue 1 ou ligue 2, pour ceux qui évoluent en N3 et équipes de jeunes. Et dans l’affirmative ou on peut les trouver. J’avais discuté avec des arbitres qui m’avaient dit qu’on pouvait le trouver sur le site de Laura. Je dois pas être futé je n’ai rien trouvé à ce sujet sur le site. Merci d’avance.

  6. Le 09/11/2023 à 18:52, ALJE a dit :

    U14 R1 :

    Andrézieux BFC (11) – Clermont Foot 63 (7)
    8ème journée de championnat 
    Samedi 11 novembre 2023, 12h
    Complexe sportif Gouyonnière à Andrézieux

    Andrézieux 1 Clermont Foot 0

    TITULAIRES CLERMONT FOOT 63 21

    1MERLIN REYNAUD (ex Entente Blavozy Saint-Germain Laprade)

    2LILIAN EKOBO

    3MELVYN FERNANDES

    4LOUIS BERRIER (carton jaune)

    5AMIR BENHAJJOU 

    6ANTOINE AFFRAIX

    7OUMAR SOUMAH

    8YOUNES BELFODIL

    9ZYAD TALBI

    10PIERRE JEAN CHAUVET (ex club du Cantal)

    11NOLAN GOMBAULD (ex Chassieu Décines)

    REMPLAÇANTS CLERMONT FOOT 63 21

    12ANTOINE DUCAT

    13PRECIEUX MBUNGA (ex Cascol Football)

    14ILAN PEREIRA VILA

    Clermont Foot c’est 2 victoires, 3 nuls et 3 défaites 

  7. Le 09/11/2023 à 18:52, ALJE a dit :

    U15 R1 : 
    Andrézieux BFC (8) – Clermont Foot 63 (4)
    8ème journée de championnat 
    Samedi 11 novembre 2023, 12h
    Complexe sportif Gouyonnière à Andrézieux

    Andrézieux 4 Clermont Foot 2 (buts Gédéao Nzumba José Mukala 73’ et Francy Luakianzulu 80’)

    Buts pour Andrézieux 27’, 38’, 43’ et 45’)

    TITULAIRES CLERMONT FOOT 63

    1LUKE GAUCHE FORNONI

    2CALIXTE MARSIN

    3THOMAS AVRIL (joue d’habitude avec les U14)

    4GASPARD GRAVIER

    5TRISTAN OJONG

    6GABRIEL LEMONNIER

    7GEDEAO NZUMBA JOSE MUKALA (2010 - ex ASM)

    8MAMADOU ALPHA DIALLO (carton jaune)

    9FRANCY LUAKIANZULU

    10AYMRICK MERAULT

    11BI ZAH KAHOU

    REMPLAÇANTS CLERMONT FOOT 63

    12MOUSSA RENARD

    13BRUNO MIGUEL ALBERGARIA

    14MOHAMED B

    Clermont c’est 4 victoires 1 nul et 3 défaites 

  8. L. C.

     

    Les joueuses du Clermont Foot reçoivent les réservistes de l’OL, ce soir (18 heures), sur l’annexe du Montpied. Un test pour les Auvergnates, au sein d’un top 5 où elles veulent asseoir leur position.

    Valence restait sur deux grosses performances, mais l’équipe de la Drôme en a pris cinq à la maison, face au Clermont Foot (5-0), le week-end dernier. Ça en dit beaucoup sur le niveau que la formation de Quentin Vaillant a atteint, après maintenant deux mois de compétition.

    « L’équipe a plus de repères »

    Niveau qu’il faudra désormais conserver, dès ce soir face à la réserve de l’OL, cinquième de la poule. Entre les deux meilleures défenses de la poule (4 buts encaissés chacune), le match pourrait s’avérer très tactique. « Il faudra rester très exigeant », insiste le technicien du CF63, pour qui le groupe a les moyens de répondre au défi des Lyonnaises : « L’équipe vit bien, sans pression et a désormais plus de repères. On est dans les clous de ce qu’on avait imaginé en début de saison ».

    A cela s’ajoute, pour ce soir, un groupe au complet. 

    LE GROUPE

    Clermont Foot. Caillet, Orezzoli ; Moyroud, Chalmet, Lapierre, Lafond, Micard, Allebe Allet, Bordier, Maaden, Bérenguer, Soulier, Vieux, Burban, Abamon, Fachinan. Ent. : Q. Vaillant.

    Article paru dans le journal La Montagne de ce jour 

  9. L. C.

    La réserve du Clermont Foot se rend à Saint-Priest, ce soir (18 heures). Chez le relégué de N2, actuel 3 e du classement, la jeune équipe de David Suarez va passer « un gros test ».

    Elle joue désormais en National 3 mais l’entraîneur du Clermont Foot la considère volontiers comme une équipe de N2. Saint-Priest en vient, reléguée lors de la dernière saison, et la formation de la banlieue lyonnaise aspire déjà à y retourner, comme en témoigne son bon début de saison. Actuel 3 e , l’adversaire des Clermontois va opposer beaucoup de qualités, et notamment son caractère.

    « Continuer à grandir »

    C’est justement ce qu’il faudra aux Clermontois, malgré leur déficit d’expérience. « On doit être capable de faire quelque chose et saisir les opportunités, insiste David Suarez. Mais je compte sur mes joueurs pour continuer à grandir, bien utiliser le ballon et faire mal à l’adversaire ». Chose qu’ils savent faire notamment quand ils évoluent à l’extérieur, eux qui restent sur trois succès de rang loin de leurs bases.

    A la maison, le constat est beaucoup plus nuancé. Le dernier match, perdu face à Vaulx-en-Velin (1-0) a laissé quelques regrets au staff clermontois, d’autant que l’équipe a existé malgré une infériorité numérique dès la 16 eminute. « On a fait beaucoup d’efforts, mais il ne fallait pas s’impatienter ». 

    Pas de groupe de communiqué 

    Article paru dans le journal La Montagne de ce jour.

  10. il y a 16 minutes, Fabrice16 a dit :

    Face à Lyon,  cela risque être difficile.

    Lyon a perdu chez lui le week-end dernier 0-1 contre Cannes.

    A Lyon c’est quasiment que des internationales 
    1 Belhadj Féerine (2005) internationale U19 et U17

    2 Sombath Alice (2003) internationale U23, U20, U19 et U17

    3 Belhout-Achi Louna (2005) internationale U19 et U17

    4 Sangare Wassa (2006) internationale U19 et U17

    5 Maoulida Assimina (2002) internationale U20, U19 et U17

    6 Coutel Charline (2006) internationale U19et U17

    11 Oillic Laureen (2005) internationale U19 et U17

    etc

  11. https://www.clermontfoot.com/deux-affiches-de-gala-pour-les-feminines-ce-week-end/
     

    Avant la réception du FC Lorient en Ligue 1 Uber Eats (dimanche 15 heures), le stade Gabriel-Montpied va déjà vibrer samedi soir au rythme du foot féminin. La D3 reçoit la réserve de l’Olympique Lyonnais à 18 heures, dans la foulée, la R1 accueille la réserve de l’AS Saint-Etienne (20 heures). Deux rendez-vous qui s’annoncent alléchants.

    Deuxièmes avec 13 points au compteur après six journées de championnat (4 victoires, 1 nul et 1 défaite), la D3 devra une fois encore livrer une prestation de haut vol pour se défaire d’une équipe lyonnaise qui ne pointe qu’à une longueur derrière (12 points, 4 victoires et 2 défaites). Un rendez-vous important pour les filles de Quentin Vaillant.

    Malgré leur défaite à Grenoble un peu plus tôt dans la saison (2-0), les Clermontoises ont déjà prouvé qu’elles savaient se montrer à la hauteur de ce genre de gros matchs. Que ce soit face à Toulouse lors de la 1re journée (2-0) ou face à Cannes plus récemment (2-2), deux concurrents directs contre qui l’OL s’est incliné après un début de saison canon (13 buts marqués en 3 matchs).

    Samedi soir, les Clermontoises, dans le sillage d’une Julie Micard qui a inscrit 5 des 14 buts de son équipe, savent quels ingrédients il faudra donc mettre sur le terrain pour aller chercher une victoire qui pourrait leur permettre de réaliser un premier petit break sur une équipe qui lui colle aux basques après six journées de championnat.

    Un peu plus tard, leurs homologues de la R1 auront aussi un gros morceau au menu avec la venue de l’équipe réserve des féminines de l’AS Saint-Etienne. Auteures d’un début de saison tonitruant avec 4 succès en autant de matchs, les Clermontoises restent sur deux revers face à des équipes de haut de tableau (Chassieu-Décines, le leader, et Genas Azieu qui est revenu à 1 point d’elles).

    Quatrième avec 12 points récoltés en six journées (4 victoires, 2 défaites), la R1 va affronter une formation stéphanoise qui n’a jusqu’ici connu que la victoire et qui est première ex-aequo avec Chassieu-Décines (18 points). Un nouveau gros défi pour un groupe encore en apprentissage dans un championnat où l’ASSE (B) fait figure d’épouvantail.

    Programme
    D3F – 18h – Stade Gabriel-Montpied, terrain annexe – CF63/OL(B) (Entrée 5€)
    R1F – 20h – Stade Gabriel-Montpied, terrain annexe – CF63/ASSE (B) (Entrée gratuite)

  12. U16 R1 : 
    FB Bourg Péronnas (9) – Clermont Foot 63 (10)
    7ème journée de championnat 
    Dimanche 12 novembre 2023, 13h
    Stade de la polyvalente à Péronnas 

    U15 R1 : 
    Andrézieux BFC (8) – Clermont Foot 63 (4)
    8ème journée de championnat 
    Samedi 11 novembre 2023, 12h
    Complexe sportif Gouyonnière à Andrézieux

    U14 R1 :
    Andrézieux BFC (11) – Clermont Foot 63 (7)
    8ème journée de championnat 
    Samedi 11 novembre 2023, 12h
    Complexe sportif Gouyonnière à Andrézieux

  13. https://www.clermontfoot.com/association-les-resultats-du-week-end-du-5-novembre/
     

    Pour ce dernier week-end des vacances de la Toussaint, la plupart de nos équipes disputaient des rencontres amicales pour garder du rythme. 
    Le groupe U14 d’Alexandre Fluteau accueillait les U14 du Rodez Aveyron Football. 
    Une rencontre qui a permis d’affronter un adversaire de bon niveau, et surtout extérieur au championnat habituel de nos Clermontois.

    LE FOCUS DU WEEK-END. U14: CLERMONT FOOT 63 – RODEZ AVEYRON FOOTBALL (4-3)

    Analyse de l’entraîneur, Alexandre Fluteau :

    “Le match s’est déroulé en 3 fois 30 minutes. Le 1er tiers temps est très moyen dans l’intensité et le contenu. Avec peu de rythme, les jeunes Clermontois arrivent tout de même à marquer par 2 fois sur pénalty par Zyad TALBI et sur une frappe dans la surface d’Oumar SOUMAH. Peu avant la fin du premier tiers temps, nous concédons un but évitable lié à un manque de vigilance.
    Le second tiers temps est plus animé avec plus de dynamisme et de vérité dans les enchaînements. Nous marquons sur coup franc au second poteau par Melvyn FERNANDES.
    Le dernier tiers temps retombe en intensité et se soldera par un score nul de 1-1. On marque sur une frappe au petit filet de Younes BELFODIL, avant d’encaisser un but sur corner. Le match se conclut finalement sur un score de 4-3 pour nous. Globalement, dans un match avec un petit rythme imprimé par nos joueurs, les Clermontois ont su bien se positionner sur le terrain pour trouver des espaces.
    Cependant, il faudra faire bien mieux en championnat dès la semaine prochaine pour espérer obtenir des contenus et des résultats positifs. ”

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    FEUILLE DE MATCH

    CF63. Hicham STITOU – Daniel MBONGOPASI – Melvyn FERNANDES – Louis BERRIER – Amir BENHAJJOU – Antoine AFFRAIX – Lony HALEY – Younes BELFODIL – Antoine DUCAT – Zyad TALBI – Pierre Jean CHAUVET – Precieux MBUNGA – Thomas AVRIL – Lilian EKOBO – Nolan GOMBAULD – Ilan PEREIRA VILAR – Oumar SOUMAH

    Buteurs CF63. Zyad TALBI ( 8e ) – Oumar SOUMAH ( 26e ) – Melvyn FERNANDES ( 60e ) – Younes BELFODIL ( 72e )

  14. https://www.fff.fr/article/11290-jean-luc-vannuchi-en-indonesie-avec-de-l-ambition-.html

    Avant de lancer la Coupe du monde face au Burkina Faso dimanche (10 heures, heure française), le sélectionneur des U18, finalistes de l’Euro U17 l’été dernier, présente les adversaires du groupe, son effectif et fixe l’objectif du dernier carré.

    « Dans quel état d’esprit abordez-vous cette Coupe du monde ?
    Nous sommes partis en Indonésie avec de l’ambition. La dernière génération à avoir participé à cette compétition, la génération 2002 (Aouchiche, Agoumé, Lihadji, Mbuku, etc.) conduite par Jean-Claude Giuntini avait atteint les demi-finales en 2019 face au Brésil, futur vainqueur chez lui. Nous voulons nous aussi réussir à atteindre le dernier carré dans la continuité du championnat d’Europe disputé l’été dernier (finaliste contre l'Allemagne, 0-0, 4 tab 5).

    La compétition s’annonce riche en découvertes…
    Lors de cette Coupe du monde, nous allons en effet découvrir des nations et des footballs différents de ce que nous avons l’habitude de rencontrer en Europe. Nous devrons avoir la capacité de nous adapter. L’adversité qui va nous être proposée lors de ce Mondial, au même titre que le championnat d’Europe, va permettre un développement et une progression accélérés de nos joueurs. C’est une expérience magnifique à vivre pour l’ensemble de la délégation, cependant il va falloir être performants dès l'entame face au Burkina Faso pour lancer au mieux notre compétition. On devra se mettre dedans très vite. Nous sommes partis ici au premier jour de notre rassemblement (le 5 novembre) pour s’acclimater au plus vite au décalage horaire (+ 6 heures à Jakarta), au climat, aux terrains… On savait que la préparation serait réduite. On a essayé de mettre tous les atouts de notre côté.

    Quelle analyse avez-vous pu faire du Burkina Faso, votre premier adversaire dans le groupe E ? 
    Ce sera la première confrontation entre nos deux nations. Le Burkina Faso a terminé à la troisième place de la dernière Coupe d’Afrique des Nations, éliminé par le Sénégal en demi-finale. Il nous faudra répondre présent d’entrée dans le défi athlétique car c’est une équipe solide mais pas seulement. Elle a la capacité à se projeter rapidement en phase de transition. Elle possède un potentiel offensif de qualité fait de technique, de vitesse et de puissance. Il faudra qu’on soit à notre niveau.

    Le deuxième adversaire sera la Corée du Sud qui a déjà plus de références…
    Oui, la Corée est le finaliste malheureux de l’Asian Cup face au Japon. C’est une équipe disciplinée, rigoureuse, tactiquement bien en place. Ce sera un football différent aussi. La Corée possède deux joueurs offensifs Myung-Jun Kim et Yun-Do Young qui ont inscrit 4 buts chacun lors de l’Asian Cup. Ces joueurs-là sont capables de faire des différences à tout moment.

    Troisième adversaire et troisième continent avec les États-Unis…
    Les États-Unis sont les finalistes face au Mexique dans la zone CONCACAF. C’est une équipe joueuse, qui a un projet de jeu basé sur la possession. Les Américains n’hésitent pas à prendre des risques lors de leurs relances. Avec un serial buteur, Figueroa qui évolue à Liverpool et a marqué 7 buts en 307 minutes de jeu (soit 1 but toutes les 43 minutes) lors de la compétition.

    « Au-delà d’une défaite en vingt-trois matches, ce que je retiens, c’est surtout le nombre de victoires (19) qui symbolise parfaitement l’identité de ce groupe et ce que l’on souhaite inculquer. Le projet de jeu mis en place depuis maintenant quinze mois permet à l’équipe de bien défendre pour mieux attaquer. »

     

    En quoi l’expérience de la finale de l’Euro l’été dernier peut-elle vous servir ? 
    On est encore frustrés du résultat de cette finale face à l’Allemagne. Mais cela nous aura servi dans le sens où elle nous permet aujourd’hui d’appréhender au mieux une compétition de haut niveau telle que la Coupe du monde. Que ce soit dans l’organisation mais aussi dans la gestion de l’évènement au niveau mental. Elle nous offre aussi un statut de finaliste que nous devons assumer, sans prétention mais avec confiance pour aborder la compétition.

    Pouvez-vous nous présenter votre effectif vainqueur du tournoi de Limoges en septembre ?
    On a un groupe homogène. Dix-sept des vingt-deux joueurs présents à Limoges étaient à l’Euro en Hongrie. J’ai souhaité conserver une ossature qui a donné satisfaction lors du Championnat d’Europe en intégrant trois nouveaux (Bamba, Mayulu et Kango) et deux retours (Zague, Koum Mbondo) afin de préparer au mieux le Mondial. Ce groupe, finaliste de l’Euro, est toujours à l’écoute, ambitieux et déterminé à gagner des matches. Il était important de bien redémarrer la saison et de gagner un trophée, le premier pour cette génération 2006. Pour cette Coupe du monde, on travaille dans la continuité et j’en profite pour remercier les clubs pour la mise à disposition des joueurs. Au-delà de l’aventure collective et humaine, disputer une telle compétition à cet âge-là, sportivement, c’est magnifique et enrichissant.

    Vous restez sur une seule défaite en 23 matches, une série impressionnante !
    Au-delà d’une défaite en vingt-trois matches, ce que je retiens, c’est surtout le nombre de victoires (19)qui symbolise parfaitement l’identité de ce groupe et ce que l’on souhaite inculquer. Le projet de jeu mis en place depuis maintenant quinze mois permet à l’équipe de bien défendre pour mieux attaquer. La rigueur et la discipline du groupe, sur et en dehors du terrain, permet aujourd’hui d’être performant et d’enchaîner les bons résultats. On est invaincus depuis le début de saison, sans avoir encaisser le moindre but. Cela nous donne de la confiance mais on sait qu’au coup d’envoi face au Burkina, tout sera remis à zéro. »

    Listes des joueurs des 24 équipes 

    https://fdp.fifa.org/assetspublic/ce115/pdf/SquadLists-French.pdf

  15. Le jeune attaquant est en Indonésie avec l’équipe de France pour disputer la Coupe du monde U17. Un an après avoir signé son premier contrat pro, où en est la pépite du CF63 ?
    Laurent Calmut

     

    Il est déjà le plus jeune joueur professionnel de l’histoire du Clermont Foot. Et il sera bientôt, selon toute vraisemblance, le plus jeune à disputer un match avec l’équipe première du club auvergnat (*). Mais en attendant, Mohamed-Amine Bouchenna, un an après avoir signé son premier contrat à 16 ans, poursuit son apprentissage, étape par étape. Membre à part entière du groupe de Pascal Gastien depuis cet été, l’attaquant tentera de montrer ses progrès en Indonésie, avec l’équipe de France U17.

    1Son année (chargée).  Douze mois après avoir paraphé son contrat, Mohamed-Amine Bouchenna n’a pas tout connu, mais pas loin. Finaliste de la Coupe Gambardella avec le Clermont Foot, finaliste de l’Euro U17 avec l’équipe de France, il ne manque qu’une première apparition en Ligue 1 pour l’attaquant.

    « J’aime sa mentalité de travail »

    Après avoir été titularisé à quatre reprises lors de l’Euro, le natif de Beaumont-sur-Oise a basculé dans le monde des grands, celui où « il y a un cap à passer même quand vous êtes très bon avec les jeunes », explique son nouveau capitaine Florent Ogier. En attendant de connaître sa première convocation en L1 - « Il n’est pas loin », juge Pascal Gastien -, il a encore fait trois apparitions avec les U19 cette saison, ainsi que six autres en National 3. Un doublé, à son actif, lors du succès 3-1 à Valence.

    Et avec les jeunes Bleus ? Membre à part entière du groupe de Jean-Luc Vannuchi depuis deux ans, Bouchenna a pris part au rassemblement de septembre (trois matchs, une titularisation). En octobre, il n’avait pas été convoqué.

    2Déjà « une vraie progression ».Il le voit désormais tous les jours, mais il n’avait pas besoin de ça pour se faire une idée du potentiel du jeune homme. Pascal Gastien évoque un joueur « qui comprend vite le jeu et ce qu’on lui demande ». « J’aime sa mentalité de travail », renchérit le technicien à propos d’un jeune très volontaire, qui « anticipe vite les choses ».

    Florent Ogier va dans le même sens, sans masquer son admiration à l’égard de son jeune coéquipier : « A 17 ans je n’étais pas en pro, donc c’est déjà énorme d’être avec nous, au quotidien. Il a une très bonne technique, une bonne vision du jeu aussi. Il est très à l’écoute, et il y a une vraie progression ».

    Progrès que l’entraîneur perçoit déjà, après quatre mois au sein du groupe. « Il était un peu en difficulté en début de saison parce que le rythme n’est pas le même. Mais depuis un mois, il a passé un palier ».

    3Combler le déficit physique.Non content de n’avoir que 17 ans, l’attaquant rend aussi quelques centimètres (1,79 m) et pas mal de kilos à la plupart de ses coéquipiers. On ne passe pas du championnat U19, même National, aux briscards de la L1 sans en subir le choc. « Ça va plus vite, les impacts sont plus durs, liste Florent Ogier. Il doit gommer les petits défauts qui lui font perdre la balle parfois, en jouant plus simple ».

    « Tu ne peux pas tout réussir à 17 ans, ou alors tu ne serais plus à Clermont »

    Là où Warren Zaïre-Emery, son aîné de trois mois, profite d’une maturité physique très avancée, Bouchenna doit encore prendre du poids, dans tous les sens du terme, pour faire preuve de répondant chez les pros. « Avoir Caufriez ou Seidu face à lui, c’est difficile. Mais on commence à changer son jeu par rapport à sa morphologie. Il est moins dans le contact, les duels, et il a trouvé les remèdes pour exister face à des gars plus costauds ».

    Les costauds, justement, sont aussi là pour l’accompagner. L’encourager, à l’image d’un capitaine qui a deux fois son âge : « Quand on est jeune, on a tendance à vite baisser les bras car on veut tout faire bien. Alors on lui dit que ce n’est pas grave, qu’il faut continuer. Et puis : “Tu ne peux pas tout réussir à 17 ans ou alors tu ne serais plus à Clermont” ».

    (*) Record détenu par son partenaire Aïman Maurer, qui a disputé son premier match à 18 ans et 4 mois, la saison passée, face à Monaco.
     

    Article paru dans le journal La Montagne de ce jour 

  16. District du Puy-de-Dôme de Football 

    Suite à la CID B, nous tenons à féliciter et encourager nos 6 U15 retenus pour le rassemblement régional en perspective de constituer l’équipe U15 régionale.

    🎤Fabien Flore CTD PPF 

    « Le chemin est encore long mais c’est  une étape supplémentaire pour ces garçons qui vont représenter fièrement le Puy de Dôme et leurs camarades de la sélection. Nul doute qu’ils donneront le meilleur d’eux même. »

    Rassemblement le 15 Novembre 2023 à Pusignan (Pusignan c’est près de l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry)

    joueurs du Clermont Foot :
    1 Luke Gauche Fornoni - première licence Saint Bonnet près Riom
    4 Tristan Ojong - première licence Evian Thonon
    6 Gabriel Lemonnier - première licence Chamalières
    9 Emmanuel Kahou Bizah - première licence Clermont Foot 
    13 Calixte Marsin - première licence Enval Marsat
     
    joueur de l’AS Montferrand 
    10 Marwan Saidi - première licence Cournon 
     
    Au total il y a 44 joueurs. Le club le plus représenté est le FC Annecy avec 9 joueurs devant Valence O. 6 joueurs.
  17. Justement en parlant de Noah Raveyre https://www.lamontagne.fr/puy-en-velay-43000/sports/ses-debuts-a-l-ac-milan-son-depart-de-saint-etienne-le-ponot-noah-raveyre-se-confie_14400744/

    En juillet dernier, Noah Raveyre a signé son tout premier contrat professionnel avec l’AC Milan, à seulement 18 ans. Pour la toute première fois, le gardien de but a accepté de se livrer sur ses débuts en Italie et la fin de son aventure à Saint-Étienne.

    Il a vécu les montagnes russes ces derniers mois. Noah Raveyre est passé par bien des états avant de signer son premier contrat professionnel avec l’AC Milan l'été dernier. Le 20 août 2022, il foulait la pelouse de Geoffroy-Guichard et vivait sa grande première en Ligue 2, avec l’ASSE. Après s’être assis plusieurs fois sur le banc en tant que remplaçant, le portier stéphanois était mis de côté. Le grand espoir du football français était privé de temps de jeu chez l’équipe fanion et les jeunes. Son club formateur n’avait pas digéré sa décision de ne pas prolonger son contrat.

    Le natif du Puy-en-Velay a dû manger son pain noir jusqu’à sa signature à l’AC Milan, en juillet 2023. Son tout premier contrat professionnel court jusqu’en 2028 et lui laisse entrevoir de grandes perspectives de progression. Il a déjà pu disputer plusieurs matchs avec la Primavera, l’équipe réserve. L’international français chez les jeunes était notamment titulaire lors de la victoire (3-2) en Youth League, ce mardi après-midi, face au Paris Saint-Germain.

    Noah Raveyre ne s’était jamais exprimé depuis sa traversée des Alpes. Il a accepté de se livrer en exclusivité pour L’Éveil de la Haute-Loire. Il explique son choix de rallier l’Italie et revient sur la fin de son aventure dans le Forez. Celui qui avait quitté Le Puy Foot à 12 ans se projette aussi dans les années futures, avec une maturité étonnante.

    Comment vous acclimatez-vous à cette nouvelle vie milanaise ?

    "J’y suis depuis le mois de juillet et cela se passe très bien. C’est mon métier et c’est génial d’évoluer dans un des plus grands clubs d’Europe. J’ai appris à découvrir de nouvelles infrastructures et une nouvelle mentalité, différente de la France. Pour la langue, j’ai pris des cours avec ma tante avant de partir. Cela me permet de comprendre et de me faire comprendre. Le plus difficile a été de s’approprier les termes footballistiques. Je me laisse une année entière pour maîtriser l’italien comme il faut. Finalement, je me suis senti assez vite chez moi."

    Quelles sont les différences avec la France ?

    "La manière de travailler n’est pas la même. Le rythme de vie est plus serré, on ne s’arrête jamais. Au-delà du boulot, c’est un vrai mode de vie. A l'entraînement, ça va plus vite, plus fort. L’Italie est réputée pour cela, il y a énormément de pressing et de pression."
     

    Pouvez-vous nous en dire plus sur le rôle que vous devez jouer dans le club ?

    "C’est un projet sur le long terme puisque mon contrat court sur cinq ans. Je ne me fixe pas de limite. Il me faut de la patience, du travail et une bonne mentalité. En acquérant de l’expérience, en voyant évoluer les meilleurs gardiens du monde, je pourrai décider de ce que je peux faire ou non. Je joue à un poste particulier où l’on sait que c’est difficile de jouer tôt. On dépend des opportunités, des blessés ou suspendus. Ce n’est pas comme un joueur de champ qui peut prétendre à gratter quelques minutes par-ci par-là. Ce ne sont pas forcément les plus forts qui débutent en premier. On a pu le constater avec Mike Maignan, mais son travail a fini par payer. Donc j’insiste, il faut que je sois patient."

    Avez-vous la possibilité d’intégrer le groupe professionnel à court terme ?

    "Je suis le plus souvent avec la Primavera, l’équipe réserve composée principalement de jeunes joueurs. Mais j’ai déjà commencé à participer à des séances avec le groupe professionnel. C’est un effectif de Ligue des Champions, donc c’est quelque chose de très fort. À moi d’apprendre de tout ça. En fonction des besoins ou s’ils ont envie de me voir à l’œuvre, ils peuvent m’appeler. Cela m’a permis d’évoluer avec de grands sportifs français. C’était plus facile pour aborder la langue, avec eux, au début. Notamment avec Mike Maignan sur les ateliers spécifiques."

    Les Français vous ont-ils permis de vous intégrer plus rapidement ?

    "Dans le groupe Primavera, il y a un Français qui est là depuis trois ans et qui m’a aidé. Il m’a montré l’environnement, les personnes importantes… Mais, moi aussi je suis allé poser des questions. C’était ma façon de montrer que j’étais là et que je voulais m’intégrer. En ce qui concerne mes compatriotes du groupe professionnel, nous avons pu parler un petit peu. Mais pendant les entraînements on communique plutôt sur l’aspect tactique puisque nous sommes concentrés et au boulot."

    Mike Maignan est-il un exemple pour vous ?

    "Bien sûr. Il fait partie des trois gardiens que j’apprécie particulièrement avec Courtois et Ter Stegen. C’est difficile à expliquer, mais je me passionne plus pour les gardiens que les matchs en eux-mêmes. C’est un poste à part où tu dois être prêt tout le temps et jamais surpris. Mike est une vraie source de travail, mais je dois le regarder différemment, comme un coéquipier. J’ai un œil attentif sur ce qu’il fait. Il faut lui poser des questions et observer tout ce qu’il se passe autour."

    Arrivez-vous à gratter du temps de jeu ?

    "J’arrive à disputer des rencontres, que ce soit en championnat ou Coupe d’Italie avec la Primavera. C’est un championnat qui est très médiatisé là-bas. Ça ressemble à un niveau U20 où les formations peuvent être renforcées par deux joueurs de plus de 22 ans. C’est différent du N3 ou N2 en France où c’est difficile pour les réserves de mettre des choses en place. Là, c’est intéressant de ne jouer que contre des réserves de clubs professionnels. Il y a une vraie recherche technique et tactique."
     

    Parvenez-vous à rentrer en Haute-Loire avec ce nouveau train de vie ?

    "Je n’ai pas pu rentrer depuis juillet. J’ai vu mes parents une fois et mes amis essaient de venir aussi. Parfois, nous avons trois matchs par semaine donc c’est compliqué de trouver du temps libre. J’espère que j’aurai quelques jours à Noël pour rentrer."

    Comment votre choix de rejoindre Milan a-t-il été pensé ?

    "J’avais envie de découvrir une nouvelle langue, une nouvelle culture et un grand club. Cela fait partie de la richesse d’un sportif de s’ouvrir au monde aussi. On peut être très fort dans sa zone de confort, mais il faut savoir en sortir. C’était déjà particulier de quitter Le Puy pour Saint-Étienne à 12 ans, mais partir à l’étranger, tout seul à 18 ans, c’est quelque chose. J’ai eu des discussions avec ma famille et mes proches. Certaines personnes m’ont également conseillé. C’est le cas de Sidney Govou qui est aussi du Puy, avec qui je m’entends bien. J’ai accompli une part de mon rêve en devenant professionnel dans un des plus grands clubs du monde. Je pense aussi que les chemins les plus compliqués mènent aux plus belles réussites."

    Il était ressorti que d’autres clubs comme Chelsea étaient également intéressés. Cela a dû vous flatter...

    "Ça peut faire tourner la tête, c’est sûr. Mais, seul le projet sportif m’intéressait. Je ne voulais pas parler d’offres qui ne menaient à rien de concret. À 18 ans, je ne pouvais pas me baser sur un projet financier. On sait qu’il y a de l’argent dans ce milieu, mais le sportif prime, parce que je suis jeune et que le football est ma passion."

    La fin de l’aventure avec l’AS Saint-Étienne n’a pas été trop difficile ?

    "Cela a été compliqué puisqu’il y a eu une mise au placard la plus radicale possible de la direction, dès que j’ai voulu partir. On te prive de ton bonheur. En traversant ça à 17 ans, ça te fait grandir et comprendre certaines choses. Ça m’a forgé et je me connais mieux mentalement. Je m’en suis servi pour beaucoup travailler et profiter de mes proches, avant de partir en Italie. J’ai aussi pu avancer sur mon permis de conduire et décrocher mon bac avec mention. Finalement, j’ai pu avoir une vie un peu plus normale et fonder des bases solides avec ma famille qui savait qu’on allait moins se voir ensuite. Même de cette période, j’arrive à garder du positif. Comme de mon passage à Saint-Étienne. Je les suis toujours et j’ai gardé de très bons contacts avec des joueurs et entraîneurs."

    Vous avez vécu des hauts et des bas ces derniers mois. Comment garder la tête froide ?

    "Ça se fait naturellement. J’ai grandi dans un entourage très sain au Puy. On m’a inculqué des valeurs et des principes que j’ai toujours en moi. À Saint-Étienne aussi j’ai été bien encadré et j’ai grandi avec le club. Ce n’est pas dans ma nature de changer. Quand un sportif joue, il ne le fait pas que pour lui. Il représente sa famille, le territoire d’où il vient, ses clubs précédents, ses anciens entraîneurs… Si parfois c’est dur, on se dit qu’il y a plus compliqué dans la vie. Il y a des choses bien plus graves qui se passent dans le monde actuellement, ça te remet très vite à ta place."

    Vous aviez participé à l’Euro U17 avec l’équipe de France. En début de saison, vous êtes devenu international U19. Qu’est-ce que cela représente ?

    "Participer aux deux derniers rassemblements des U19, c’était incroyable. Quand je porte le maillot bleu, je ne me pose pas de questions. Je sais que je dois défendre mon pays et que ma mentalité doit primer. Le résultat c’est quelque chose, mais ce qui compte vraiment, c’est la mentalité."
     

    Quels sont les points sur lesquels vous devez encore travailler ?

    "Je dois travailler sur tout, même mes points forts, pour devenir le joueur le plus complet possible. Déjà, ici, je me sens beaucoup mieux physiquement. Il faut surtout que j’apprenne à prendre les décisions le plus rapidement possible. Cela me permettra d’être le plus pragmatique possible sur ma ligne. C’est l’avantage de l’Italie où tout va plus vite, je peux progresser sur ces aspects."

    Où vous voyez-vous dans dix ans ?

    "Déjà, je m’intéresse aussi à plein de choses en dehors du sport. Je ne suis pas borné et inquiet de ce côté-là. Il y a le commerce, l’immobilier et beaucoup d’univers qui m’attirent. Mais, évidemment, je veux faire la plus belle et longue carrière possible. Si je suis sorti de ma zone de confort et si j’ai fait tous ces sacrifices, c’est pour pouvoir jouer dans les plus grands clubs du monde. J’ai le rêve de tout footballeur pro : évoluer dans les plus beaux stades et gagner des titres. Mais pour l’instant, je pense plus au chemin à emprunter qu’à mon rêve."

    "Je donnerai tout pour devenir footballeur professionnel, c’est mon rêve", avait confié Noah Raveyre à L’Éveil en 2018. Le jeune gardien de but venait alors de rejoindre l’AS Saint-Étienne en provenance du Puy Foot, à presque treize ans.
    Ses efforts ont rapidement payé. En juin 2022, il remportait l’Euro U17 avec une équipe de France composée de joueurs comme Mathys Tel ou Warren Zaïre-Emery. L’exercice 2022-2023 aurait pu être celui de l’éclosion. Mais le climat était compliqué avec une ASSE en pleine crise après sa relégation en Ligue 2. Lors des neuf premières journées, le Ponot était assis à huit reprises sur le banc des remplaçants. Il entrait même en jeu le 20 août face au Havre, suite à l’expulsion d’Étienne Green à la 66e minute, dans un match catastrophique. Il faisait ses premiers pas, alors que son équipe était menée 0-3 et réduite à huit contre onze. Dans un stade Geoffroy-Guichard à huis clos, il n’aurait pu imaginer pire contexte pour débuter à 17 ans. Le portier ne pouvait rien et son équipe s’inclinait lourdement 0-6.

    Il n’a plus jamais eu l’opportunité d’évoluer avec l’équipe fanion des Verts après ce match. La direction a ensuite décidé de le mettre au placard, en octobre 2022, après son choix de ne pas prolonger l’aventure dans le Forez. "Nous ne sommes pas arrivés à nous mettre d’accord sur son premier contrat professionnel. Si c’était pour pas beaucoup (d’argent), je pense que nous aurions trouvé une solution. Mais il n’y a pas de regrets de notre côté, à partir du moment où il ne s’inscrivait pas dans notre projet. Je trouve juste dommage qu’il n’ait pas accepté de rester, mais nous lui souhaitons toute la réussite possible car c’est un bon gamin", justifiait Loïc Perrin, directeur sportif de l’ASSE, chez nos confrères de RMC en juillet dernier.

    Dans le même temps, Noah Raveyre tentait d’oublier cet épisode en effectuant ses premiers pas avec l’AC Milan, récent demi-finaliste de la Ligue des Champions. Il explique désormais que son choix a été dicté par l’aspect sportif et la volonté de "découvrir une nouvelle langue, une nouvelle culture et un grand club européen".
     

    Article signé Lucas Jacquet pour La Montagne

  18. SALIS ABDUL SAMED L’odyssée inversée
     

    ommes retournés sur les traces du milieu lensois en Côte d’Ivoire, à l’académie Jean-Marc Guillou, où il a fini sa formation de 2016 à 2019. 
    HERVÉ PENOT 

    DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL 

    DJÉKANOU (CIV) – Les consignes tombent via le téléphone portable. On laisse l’église évangélique des Assemblées de Dieu sur la gauche, on passe les deux dos-d'âne sur une route parfois défoncée, mangée sur les côtés par des herbes folles. Pas simple, sans des indications précises, de trouver l’académie Jean-Marc Guillou à Djékanou, à plus de deux cents kilomètres d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. C’est là que Salis Abdul Samed a terminé sa formation avant de rejoindre Clermont en 2019, puis Lens à l’été 2022.

    Le chauffeur, un peu perdu, suit les conseils, il longe la gendarmerie, tourne devant la mosquée, pas loin d’une blanchisserie, puis quitte le goudron pour une piste caillouteuse. Une poule évitée de justesse et s’ouvrent les grilles de l’académie, son terrain en herbe et ses petites maisons fraîchement repeintes en jaune, ceinturés par un mur de protection.

    Tout apparaît sommaire, peu clinquant mais fonctionnel, propre. Des dortoirs avec des lits superposés pour huit ou dix gamins dans des pièces étroites accueillent les différentes promotions. Sur le tableau d’une salle de classe exiguë, des mots rappellent des consignes utiles. Mais l’école reste secondaire dans cet univers dédié à la réussite sportive.

    “Il n’arrêtait jamais, il était très turbulent, il taquinait sans cesse, sauf quand il était malade”

    DIANE, GESTIONNAIRE HUMAINE DES GROUPES À L’ACADÉMIE JEAN-MARC GUILLOU

    Des académiciens jonglent, rigolent en cette journée ensoleillée d’octobre, comme le faisait Abdul Samed quand il a intégré ce complexe en 2016, après la fermeture du site au Ghana, dans l’espoir d’un destin en or. Le milieu de 23 ans s’est formé loin des centres européens flambant neufs qui rivalisent de technologies dernier cri. Il a pourtant fallu au Ghanéen s’y reprendre à quatre fois à Accra, dans sa ville, en 2013, avant de réussir le concours d’entrée, cette sélection impitoyable où un bambin de moins de 35 kg (cette sélection se décide sur les poids) doit être remarqué parmi des centaines d’autres.

    Salis, son nom devenu par la faute d’une erreur administrative son prénom sur son passeport, n’a pas lâché. Diane, la « maman » togolaise de tous ces enfants, a suivi un cursus identique au Lensois : le Ghana puis la Côte d’Ivoire, en sa qualité de gestionnaire humaine des groupes.

    « Salis, si on ne l’entendait pas, c’est qu’il n’était pas là, dit-elle. Il n’arrêtait jamais, il était très turbulent, il taquinait sans cesse, sauf quand il était malade. Et dans ces moments, il était sauvagement malade, complètement abattu. Une fois, je l’ai même porté sur le dos pour le faire sortir de sa chambre. Au Ghana, ses collègues le mettaient dans la voiture quand il avait des crises de paludisme. Comment peut-il faire ce métier en étant comme ça de nature ? » Elle s’interroge. Mais qui allait briser sa volonté inoxydable de quitter son univers miséreux ?

    Diane se souvient parfaitement d’une histoire comme un symbole, quand Salis a été renvoyé une quinzaine de jours pour une bagarre, privé de ses quatre repas quotidiens, des commodités les plus simples. « Pendant sa punition, il venait me voir : “Maman, je rentre quand ?” Il n’avait même pas à manger… Il n’avait pas une belle vie, souligne-t-elle pudiquement. Il ne connaissait pas sa maman, alors sa grand-mère venait le voir les week-ends. Ils étaient dans un quartier vraiment précaire où il n’y avait rien. Le papa était mort, je crois aussi. Ensuite, sa grand-mère est morte et il a pu finalement connaître sa maman réelle. » Mais bien plus tard, juste avant de s’envoler vers l’Europe.

    Le Ghanéen avait compris que sa chance résidait entre les mains des éducateurs de «JMG». Il a à peine 16 ans quand il rejoint la Côte d’Ivoire, un exil comme la promesse de matins qui chantent. Il n’a aucune famille sur laquelle se reposer, juste des potes de promo sur fond de rêves de grandeur.

    EN BREF 

    23 ANS (GHA) 1,79 m ; 69 kg Club : Lens. Milieu de terrain. 10 sélections.

    2022 : le 17 novembre, il honore sa première sélection avec le Ghana en disputant en intégralité une rencontre amicale face à la Suisse (2-0). 

    2023 : le 8 juin, il prolonge d’un an son contrat avec Lens, jusqu’en 2028, un an seulement après son arrivée de Clermont. 

    Abdul Samed se glisse dans cet univers francophone «mais possède déjà un bon niveau car, au Ghana, tout était fait en français », intervient Aimé, le professeur. Et le jeune joueur aime déjà se moquer de son compatriote Alidu Seidu, l’actuel Clermontois, son double, autre transfuge de l’académie Jean-Marc Guillou à l’Auvergne en 2019. 

    À Djékanou, il découvre un endroit basique, sans eau, sans électricité, un terrain rudimentaire où il perfectionne ses gammes, d’abord pieds nus comme le prévoit la charte de Guillou. « Il y avait des herbes très coupantes, des petits cailloux. Il avait, comme les autres, des plaies partout sur les pieds. Mentalement, il était costaud», souligne Adrien Gaignon, le patron des lieux. Ce dernier balaie du regard cet endroit où des mômes discutent, s’amusent sous le regard de trois molosses intimidants en charge de la sécurité du site. Les éclats de rire fusent dans l’attente du deuxième entraînement quotidien. 

    “Il entraînait les autres, les poussait au pressing et n’était pas maladroit techniquement"

    ADRIEN GAIGNON, DIRECTEUR DE L’ACADÉMIE JEAN-MARC GUILLOU À DJÉKANOU 

    L’avenir de Salis s’est dessiné, comme eux, sous ce soleil tapant, dans la multiplication des séances, dans des matches amicaux de fin de semaine pour maîtriser un style sans la pression immédiate du résultat. « “La victoire n’est pas un objectif mais une conséquence”, adit Raynald Denoueix (ancien entraîneur de Nantes notamment), et c’est vraiment top, s’enthousiasme Gaignon. Çanous correspond. Nous, on enchaîne les rencontres amicales et Salis s’est développé dedans. Ça oblige à oser faire quelque chose, ne pas être obsédé par le résultat. Et Salis entraînait les gens par son positivisme, il mettait de la vie dans le groupe.» 

    Pour l’un de ses passages de degré, suivant un principe naturel de progression in stitué par Guillou, Salisréclame le mail lot de l’Alle magne, un e équipe commeun einspiration. « C ’ ét a it un énorme bosseur, insiste Gaignon. Et un gagneur, un compétiteur. Il entraînait les autres, les poussait au pressing et n’était pas maladroit techniquement. Il avait un vrai bon comportement.» 

    Salis s’échappe parfois du cadre sportif les soirs de permission, se rend même à l’église voisine, lui le musulman. «Car il aimait s’amuser, jouer du tam-tam et danser», rappelle Aimé. Et trouver accessoirement de nouvelles connaissances pour parfaire son niveau de langue… 

    Des jeunes du centre en parlent aujourd’hui comme d’un modèle. De celui qui a réussi. Diane se souvient parfaitement du jour de son départ: «Salis est venu frapper à ma porte et m’a dit: “Maman, il faut que tu me bénisses.” Ça m’a surprise car je suis chrétienne, pas musulmane… » Mais elle a exécuté son souhait. Pour lui donner une force supplémentaire. 

    Elle ne croyait pas le revoir de sitôt. Juste avant de signer à Lens, en juin 2022, le milieu de terrain est pourtant repassé dans sa famille de cœur. Gaignon : « Il m’a appelé et m’a dit: “Coach, je rentre à la maison une journée !” Au Ghana ? “Non, à l’académie, j’arrive!”» 

    Il est fi na lem e nt resté trois jours, a dormi sur un lit superposé avec les enfants, si loin des hôtels dédiés à la Ligue 1, puis s’est entraîné avec eux. Comme au bon vieux temps, quand le Ghanéen touchait 60 euros mensuels à 18 ans, une fortune pour lui. Il a ensuite glissé à Diane de l’argent pour les gamins, pour le personnel, dans un geste de reconnaissance éternelle. Salis n’a jamais oublié où tout a commencé. É

    Article paru dans L’Equipe de ce jour

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