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U18 CLERMONT FOOT 63 (+ Coupe Gambardella)


hermann
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Le 03/10/2023 à 21:11, Malochet a dit :

Sur le site d Andrezieux, il est marqué qu'ils ont battu Clermont 4 à 0. 

Au sujet de certains joueurs, je sais Ruben Braga est blessé. 

 

Du coup Clermont serait 11ème dans sa poule de 12 avec 3 points BP 4 BC 17 différence - 13

Dans cette équipe je ne vois pas bien qui joue gardien de but à part Théo Jourdain lors de la 3ème journée qui est un 2008, c'est quand même jeune.  Mathieu F je ne vois pas qui c'est, sans doute un nouveau.

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  • 2 weeks later...

Match nul 3 à 3 face aux U18 de Chamalieres. Nasri, Sellami, Torrent, Lalaye du centre étaient titulaires. Beaucoup de nonchalance voire de j m en foutisme dans cette équipe. Ça véhicule une drôle d image du club. Très curieux mais pas étonné. Quand on met délibérément des joueurs de côté, il est dur pour eux de se motiver. Certains des autres catégories subissent le même sort. 

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il y a une heure, Malochet a dit :

Match nul 3 à 3 face aux U18 de Chamalieres. Nasri, Sellami, Torrent, Lalaye du centre étaient titulaires. Beaucoup de nonchalance voire de j m en foutisme dans cette équipe. Ça véhicule une drôle d image du club. Très curieux mais pas étonné. Quand on met délibérément des joueurs de côté, il est dur pour eux de se motiver. Certains des autres catégories subissent le même sort. 

En ce qui concerne les U18 difficile à suivre, pour moi, car on n’a pas eu les compositions des 2 premiers matchs et on est en attente de celle contre Chamalieres.

Nasri sa présence en U18 est à mon avis un effet cascade. La N3 ne jouant pas Astic est descendu en U19. Sinon il a été 6 fois dans le groupe U19 dont 3 comme titulaire.

Torrent c’est son 3eme match avec les U18. Il a était 5 fois dans le groupe U19, dont 2 comme titulaire.

Lalaye 4 fois dans le groupe U19 dont 2 comme titulaire.

Sellami 3 fois dans le groupe U19, les 3 comme remplaçant.

Cette saison ça a l’air d’etre compliqué aussi pour Sahin seulement 2 fois dans le groupe U19 comme remplaçant et aujourd’hui il n’est même pas rentré.

Pareil pour Alban Pezaire 3 fois dans le groupe U19 et jamais rentré en cours de match.

Pour les U16 tu ne penses pas que le problème vient du nombre de joueurs mutés pouvant être alignés ? Il me semble que c’est 4. Et j’en trouve 11 Jourdain, Delaygue, Niakate, Colin, Combo, Guerreiro, Ali, Braga, Sylva, Mekue + Nzumba (2009)

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  • 3 weeks later...

https://www.fff.fr/article/11304-cap-sur-jakarta.html
 

L’aventure a démarré tambour battant pour Jean-Luc Vannuchi, les douze membres de son staff et les joueurs de la sélection nationale U18 qui représenteront la France lors de la 19e édition de la Coupe du monde U17 2023 de la FIFA (du 10 novembre au 2 décembre en Indonésie). Pas de préparation à Clairefontaine afin de privilégier la compétition et un départ pour l’Indonésie sans tarder, afin d’absorber au plus vite les six heures de décalage horaire. 

FFF).

« On a souhaité laisser les joueurs dans leurs clubs ce week-end pour qu’ils aient du temps de jeu, explique le sélectionneur, vice-champion d’Europe avec cette génération 2006. Le week-end dernier c’étaient les vacances scolaires. L’idée était qu’ils réemmagasinent du temps de jeu avant de décoller pour Jakarta. On a récupéré les joueurs avant le déjeuner, à l’exception de Yoram Zague qui nous rejoindra en milieu de semaine après le match de Ligue de la Jeunesse de l'UEFA avec le Paris Saint-Germain. On a vécu une première journée rythmée avec plein de choses à faire, le médical, l’administratif, les équipements, la presse... On voit que l’on monte d’un cran par rapport au dernier championnat d’Europe. C’est le message qu’on a fait passer aux joueurs : on est parti pour vivre une aventure extraordinaire. »

Dans la soirée, la délégation tricolore s’est scindée en deux pour rallier l’Indonésie par deux vols différents : le premier via Singapour, le second via Dubaï. Plus de seize heures de voyage pour un groupe ambitieux, dont dix-sept joueurs sur les vingt-et-un sélectionnés étaient présents au dernier championnat d’Europe

La France affrontera en phase de groupes le Burkina Faso le dimanche 12 novembre (10h00, heure française), la République de Corée le mercredi 15 novembre (10h00) et les États-Unis le samedi 18 novembre (13h00). Les rencontres seront diffusées sur La Chaîne L’Équipe.

https://www.fff.fr/article/11266-la-liste-pour-le-mondial-en-indonesie.html

Coupe du monde 2023 : le calendrier

Phase de groupes :

  • Dimanche 12 novembre 2023 : France - Burkina Faso (Jakarta, International Stadium, 10h00*)
  • Mercredi 15 novembre 2023 : France - Corée du Sud (Jakarta, International Stadium, 13h00)
  • Samedi 18 novembre 2023 : États-Unis - France (Jakarta, International Stadium, 13h00)

Les deux premiers de chaque groupe ainsi que les quatre meilleurs troisièmes se hisseront en 8es de finale.

 

Phase à élimination directe 
 

  • 8es de finale : lundi 20, mardi 21 et mercredi 22 novembre 2023
  • Quarts de finale : vendredi 24 et samedi 25 novembre 2023
  • Demi-finales : mardi 28 novembre 2023 (Surakarta Manahan Stadium, 9h30 et 13h00)
  • Match de classement : samedi 1er décembre 2023 (Surakarta Manahan Stadium, 13h00)
  • Finale : dimanche 2 décembre 2023 (Surakarta Manahan Stadium, 13h00)

    * Heure française. 
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Cet après-midi j’ai regardé le match de Youth League entre le Milan AC et le PSG puisque le défenseur et capitaine du PSG Yoram Zague, qui doit participer à la coupe du Monde en Indonésie, bénéficiait d’une dérogation pour rejoindre Jakarta après ce match.

Le Milan AC m’a fait bonne impression avec ses 2 français, le gardien né au Puy et formé à l’AS Saint-Étienne Noah Raveyre (2005) et le défenseur central Clinton Nsiala (2004) formé à Nantes et auteur du 1er but. Et puis il y a la très jeune pépite Francesco Camarda (2008) auteur d’un magnifique 2eme but. Du fait de son manque d’expérience, dû à ses 15 ans, il prend malheureusement un carton rouge après le coup de sifflet final.

Pour la petite histoire le Milan AC a battu le PSG 3 à 2. Le but de la victoire étant marqué à la dernière seconde.

Vivement dimanche 10h00 pour France/Burkina Faso sur la chaîne L’Equipe et 12h00 au Leclanché pour Clermont Foot/Bobigny en U19

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Justement en parlant de Noah Raveyre https://www.lamontagne.fr/puy-en-velay-43000/sports/ses-debuts-a-l-ac-milan-son-depart-de-saint-etienne-le-ponot-noah-raveyre-se-confie_14400744/

En juillet dernier, Noah Raveyre a signé son tout premier contrat professionnel avec l’AC Milan, à seulement 18 ans. Pour la toute première fois, le gardien de but a accepté de se livrer sur ses débuts en Italie et la fin de son aventure à Saint-Étienne.

Il a vécu les montagnes russes ces derniers mois. Noah Raveyre est passé par bien des états avant de signer son premier contrat professionnel avec l’AC Milan l'été dernier. Le 20 août 2022, il foulait la pelouse de Geoffroy-Guichard et vivait sa grande première en Ligue 2, avec l’ASSE. Après s’être assis plusieurs fois sur le banc en tant que remplaçant, le portier stéphanois était mis de côté. Le grand espoir du football français était privé de temps de jeu chez l’équipe fanion et les jeunes. Son club formateur n’avait pas digéré sa décision de ne pas prolonger son contrat.

Le natif du Puy-en-Velay a dû manger son pain noir jusqu’à sa signature à l’AC Milan, en juillet 2023. Son tout premier contrat professionnel court jusqu’en 2028 et lui laisse entrevoir de grandes perspectives de progression. Il a déjà pu disputer plusieurs matchs avec la Primavera, l’équipe réserve. L’international français chez les jeunes était notamment titulaire lors de la victoire (3-2) en Youth League, ce mardi après-midi, face au Paris Saint-Germain.

Noah Raveyre ne s’était jamais exprimé depuis sa traversée des Alpes. Il a accepté de se livrer en exclusivité pour L’Éveil de la Haute-Loire. Il explique son choix de rallier l’Italie et revient sur la fin de son aventure dans le Forez. Celui qui avait quitté Le Puy Foot à 12 ans se projette aussi dans les années futures, avec une maturité étonnante.

Comment vous acclimatez-vous à cette nouvelle vie milanaise ?

"J’y suis depuis le mois de juillet et cela se passe très bien. C’est mon métier et c’est génial d’évoluer dans un des plus grands clubs d’Europe. J’ai appris à découvrir de nouvelles infrastructures et une nouvelle mentalité, différente de la France. Pour la langue, j’ai pris des cours avec ma tante avant de partir. Cela me permet de comprendre et de me faire comprendre. Le plus difficile a été de s’approprier les termes footballistiques. Je me laisse une année entière pour maîtriser l’italien comme il faut. Finalement, je me suis senti assez vite chez moi."

Quelles sont les différences avec la France ?

"La manière de travailler n’est pas la même. Le rythme de vie est plus serré, on ne s’arrête jamais. Au-delà du boulot, c’est un vrai mode de vie. A l'entraînement, ça va plus vite, plus fort. L’Italie est réputée pour cela, il y a énormément de pressing et de pression."
 

Pouvez-vous nous en dire plus sur le rôle que vous devez jouer dans le club ?

"C’est un projet sur le long terme puisque mon contrat court sur cinq ans. Je ne me fixe pas de limite. Il me faut de la patience, du travail et une bonne mentalité. En acquérant de l’expérience, en voyant évoluer les meilleurs gardiens du monde, je pourrai décider de ce que je peux faire ou non. Je joue à un poste particulier où l’on sait que c’est difficile de jouer tôt. On dépend des opportunités, des blessés ou suspendus. Ce n’est pas comme un joueur de champ qui peut prétendre à gratter quelques minutes par-ci par-là. Ce ne sont pas forcément les plus forts qui débutent en premier. On a pu le constater avec Mike Maignan, mais son travail a fini par payer. Donc j’insiste, il faut que je sois patient."

Avez-vous la possibilité d’intégrer le groupe professionnel à court terme ?

"Je suis le plus souvent avec la Primavera, l’équipe réserve composée principalement de jeunes joueurs. Mais j’ai déjà commencé à participer à des séances avec le groupe professionnel. C’est un effectif de Ligue des Champions, donc c’est quelque chose de très fort. À moi d’apprendre de tout ça. En fonction des besoins ou s’ils ont envie de me voir à l’œuvre, ils peuvent m’appeler. Cela m’a permis d’évoluer avec de grands sportifs français. C’était plus facile pour aborder la langue, avec eux, au début. Notamment avec Mike Maignan sur les ateliers spécifiques."

Les Français vous ont-ils permis de vous intégrer plus rapidement ?

"Dans le groupe Primavera, il y a un Français qui est là depuis trois ans et qui m’a aidé. Il m’a montré l’environnement, les personnes importantes… Mais, moi aussi je suis allé poser des questions. C’était ma façon de montrer que j’étais là et que je voulais m’intégrer. En ce qui concerne mes compatriotes du groupe professionnel, nous avons pu parler un petit peu. Mais pendant les entraînements on communique plutôt sur l’aspect tactique puisque nous sommes concentrés et au boulot."

Mike Maignan est-il un exemple pour vous ?

"Bien sûr. Il fait partie des trois gardiens que j’apprécie particulièrement avec Courtois et Ter Stegen. C’est difficile à expliquer, mais je me passionne plus pour les gardiens que les matchs en eux-mêmes. C’est un poste à part où tu dois être prêt tout le temps et jamais surpris. Mike est une vraie source de travail, mais je dois le regarder différemment, comme un coéquipier. J’ai un œil attentif sur ce qu’il fait. Il faut lui poser des questions et observer tout ce qu’il se passe autour."

Arrivez-vous à gratter du temps de jeu ?

"J’arrive à disputer des rencontres, que ce soit en championnat ou Coupe d’Italie avec la Primavera. C’est un championnat qui est très médiatisé là-bas. Ça ressemble à un niveau U20 où les formations peuvent être renforcées par deux joueurs de plus de 22 ans. C’est différent du N3 ou N2 en France où c’est difficile pour les réserves de mettre des choses en place. Là, c’est intéressant de ne jouer que contre des réserves de clubs professionnels. Il y a une vraie recherche technique et tactique."
 

Parvenez-vous à rentrer en Haute-Loire avec ce nouveau train de vie ?

"Je n’ai pas pu rentrer depuis juillet. J’ai vu mes parents une fois et mes amis essaient de venir aussi. Parfois, nous avons trois matchs par semaine donc c’est compliqué de trouver du temps libre. J’espère que j’aurai quelques jours à Noël pour rentrer."

Comment votre choix de rejoindre Milan a-t-il été pensé ?

"J’avais envie de découvrir une nouvelle langue, une nouvelle culture et un grand club. Cela fait partie de la richesse d’un sportif de s’ouvrir au monde aussi. On peut être très fort dans sa zone de confort, mais il faut savoir en sortir. C’était déjà particulier de quitter Le Puy pour Saint-Étienne à 12 ans, mais partir à l’étranger, tout seul à 18 ans, c’est quelque chose. J’ai eu des discussions avec ma famille et mes proches. Certaines personnes m’ont également conseillé. C’est le cas de Sidney Govou qui est aussi du Puy, avec qui je m’entends bien. J’ai accompli une part de mon rêve en devenant professionnel dans un des plus grands clubs du monde. Je pense aussi que les chemins les plus compliqués mènent aux plus belles réussites."

Il était ressorti que d’autres clubs comme Chelsea étaient également intéressés. Cela a dû vous flatter...

"Ça peut faire tourner la tête, c’est sûr. Mais, seul le projet sportif m’intéressait. Je ne voulais pas parler d’offres qui ne menaient à rien de concret. À 18 ans, je ne pouvais pas me baser sur un projet financier. On sait qu’il y a de l’argent dans ce milieu, mais le sportif prime, parce que je suis jeune et que le football est ma passion."

La fin de l’aventure avec l’AS Saint-Étienne n’a pas été trop difficile ?

"Cela a été compliqué puisqu’il y a eu une mise au placard la plus radicale possible de la direction, dès que j’ai voulu partir. On te prive de ton bonheur. En traversant ça à 17 ans, ça te fait grandir et comprendre certaines choses. Ça m’a forgé et je me connais mieux mentalement. Je m’en suis servi pour beaucoup travailler et profiter de mes proches, avant de partir en Italie. J’ai aussi pu avancer sur mon permis de conduire et décrocher mon bac avec mention. Finalement, j’ai pu avoir une vie un peu plus normale et fonder des bases solides avec ma famille qui savait qu’on allait moins se voir ensuite. Même de cette période, j’arrive à garder du positif. Comme de mon passage à Saint-Étienne. Je les suis toujours et j’ai gardé de très bons contacts avec des joueurs et entraîneurs."

Vous avez vécu des hauts et des bas ces derniers mois. Comment garder la tête froide ?

"Ça se fait naturellement. J’ai grandi dans un entourage très sain au Puy. On m’a inculqué des valeurs et des principes que j’ai toujours en moi. À Saint-Étienne aussi j’ai été bien encadré et j’ai grandi avec le club. Ce n’est pas dans ma nature de changer. Quand un sportif joue, il ne le fait pas que pour lui. Il représente sa famille, le territoire d’où il vient, ses clubs précédents, ses anciens entraîneurs… Si parfois c’est dur, on se dit qu’il y a plus compliqué dans la vie. Il y a des choses bien plus graves qui se passent dans le monde actuellement, ça te remet très vite à ta place."

Vous aviez participé à l’Euro U17 avec l’équipe de France. En début de saison, vous êtes devenu international U19. Qu’est-ce que cela représente ?

"Participer aux deux derniers rassemblements des U19, c’était incroyable. Quand je porte le maillot bleu, je ne me pose pas de questions. Je sais que je dois défendre mon pays et que ma mentalité doit primer. Le résultat c’est quelque chose, mais ce qui compte vraiment, c’est la mentalité."
 

Quels sont les points sur lesquels vous devez encore travailler ?

"Je dois travailler sur tout, même mes points forts, pour devenir le joueur le plus complet possible. Déjà, ici, je me sens beaucoup mieux physiquement. Il faut surtout que j’apprenne à prendre les décisions le plus rapidement possible. Cela me permettra d’être le plus pragmatique possible sur ma ligne. C’est l’avantage de l’Italie où tout va plus vite, je peux progresser sur ces aspects."

Où vous voyez-vous dans dix ans ?

"Déjà, je m’intéresse aussi à plein de choses en dehors du sport. Je ne suis pas borné et inquiet de ce côté-là. Il y a le commerce, l’immobilier et beaucoup d’univers qui m’attirent. Mais, évidemment, je veux faire la plus belle et longue carrière possible. Si je suis sorti de ma zone de confort et si j’ai fait tous ces sacrifices, c’est pour pouvoir jouer dans les plus grands clubs du monde. J’ai le rêve de tout footballeur pro : évoluer dans les plus beaux stades et gagner des titres. Mais pour l’instant, je pense plus au chemin à emprunter qu’à mon rêve."

"Je donnerai tout pour devenir footballeur professionnel, c’est mon rêve", avait confié Noah Raveyre à L’Éveil en 2018. Le jeune gardien de but venait alors de rejoindre l’AS Saint-Étienne en provenance du Puy Foot, à presque treize ans.
Ses efforts ont rapidement payé. En juin 2022, il remportait l’Euro U17 avec une équipe de France composée de joueurs comme Mathys Tel ou Warren Zaïre-Emery. L’exercice 2022-2023 aurait pu être celui de l’éclosion. Mais le climat était compliqué avec une ASSE en pleine crise après sa relégation en Ligue 2. Lors des neuf premières journées, le Ponot était assis à huit reprises sur le banc des remplaçants. Il entrait même en jeu le 20 août face au Havre, suite à l’expulsion d’Étienne Green à la 66e minute, dans un match catastrophique. Il faisait ses premiers pas, alors que son équipe était menée 0-3 et réduite à huit contre onze. Dans un stade Geoffroy-Guichard à huis clos, il n’aurait pu imaginer pire contexte pour débuter à 17 ans. Le portier ne pouvait rien et son équipe s’inclinait lourdement 0-6.

Il n’a plus jamais eu l’opportunité d’évoluer avec l’équipe fanion des Verts après ce match. La direction a ensuite décidé de le mettre au placard, en octobre 2022, après son choix de ne pas prolonger l’aventure dans le Forez. "Nous ne sommes pas arrivés à nous mettre d’accord sur son premier contrat professionnel. Si c’était pour pas beaucoup (d’argent), je pense que nous aurions trouvé une solution. Mais il n’y a pas de regrets de notre côté, à partir du moment où il ne s’inscrivait pas dans notre projet. Je trouve juste dommage qu’il n’ait pas accepté de rester, mais nous lui souhaitons toute la réussite possible car c’est un bon gamin", justifiait Loïc Perrin, directeur sportif de l’ASSE, chez nos confrères de RMC en juillet dernier.

Dans le même temps, Noah Raveyre tentait d’oublier cet épisode en effectuant ses premiers pas avec l’AC Milan, récent demi-finaliste de la Ligue des Champions. Il explique désormais que son choix a été dicté par l’aspect sportif et la volonté de "découvrir une nouvelle langue, une nouvelle culture et un grand club européen".
 

Article signé Lucas Jacquet pour La Montagne

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