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Infirmerie


hermann
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Clermont Foot : la saison des défis de l'infirmerie aussi

Les footballeurs clermontois ont relevé le défi sportif mais aussi physique d’une saison ô combien intense. Grâce à des staffs mobilisés.

Depuis mercredi et le rassemblement festif même si (très) limité en jauge, au stade Montpied, les joueurs du Clermont Foot 63 peuvent souffler. Enfin. Là-dessus, comme un reflet de « l’osmose » décrite par Pascal Gastien régnant dans le fonctionnement du club, tout le monde est d’accord. Dès la fin du match de Caen, le coach avouait : « Heureusement qu’on ne fait pas les barrages. Je pense qu’on n’avait plus les capacités pour aller au bout… ».
 

Au sein du staff médical, on confirme : « Je vous assure, il ne fallait pas aller en play-offs ! On était vraiment sur la corde raide », reconnaît le docteur Nicolas Lamaudière qui, au CF63, officie en tandem avec Armand Bonnin, habituellement principalement pour gérer “les bobos du quotidien” selon sa formule.
Pas mieux, du côté de la kiné Séverine Chapeyron : « On a fini à l’arraché, comme on dit (sourire). Il était temps que ça s’arrête. Pour tout le monde. »

« Sincèrement, avant le Covid, la saison était parfaite ! Après le Covid ? La salle de soins était bondée ! »

NICOLAS LAMAUDIÈRE (médecin du Clermont Foot)


Avec un coupable tout désigné : « Ça s’est très bien passé jusqu’au Covid, qui a changé la donne, explique le Doc. Sa gestion, pour nous, c’était plus une charge administrative très lourde que purement médicale. En revanche, avec des joueurs tous arrêtés d’un coup et un virus qui les fatiguait beaucoup, il a été à l’origine, indirectement, ensuite, par fatigue musculaire, par épuisement mental et physique généralisé, de blessures traumatiques. Sincèrement, avant le Covid, la saison était parfaite ! Après le Covid ? La salle de soins était bondée ! »

Une fin de saison qui « a laissé des traces sur certains organismes »


Du côté des kinés, Séverine Chapeyron, qui officie avec Julien Jarlier, complète : « Au niveau réathlétisation, avant la grosse vague, on avait plutôt des joueurs asymptomatiques qui n’ont pas demandé finalement de grosse prise en charge parce qu’ils pouvaient s’entretenir individuellement. En revanche, le retour de mars a été plutôt délicat. On a eu des blessures, des récupérations plus lentes. Si une fin de saison est toujours un peu plus difficile, là, c’est clair que ça a laissé des traces sur certains organismes. Ça a été plus compliqué de finir les matchs et de les enchaîner, malgré le super-boulot effectué par Corentin Digard, le préparateur physique. »

Car malgré tout, pas de blessures musculaires ou quasiment,  et comme durant toute la saison : « C’est grâce à la préparation physique et l’adaptation, à chaque fois, individuelle aux petits problèmes par Corentin, souligne à son tour le Docteur Lamaudière. Il est au top et à l’écoute, aussi, de tout le monde. Corentin, c’est un peu la clef de voûte de tout ça, au-delà de la pure prépa physique, il fait le lien entre le médical et le sportif. Souvent on passe par lui, parce qu’il a les données des deux, et orchestre tout ça. »

Corentin Digard, la « clef de voûte »


Côté sportif, Pascal Gastien appuie aisément : « Corentin, dans ma manière de fonctionner, c’est lui qui a la main toutes les semaines, qui commence par nous dire ce qu’il souhaite faire et moi je m’adapte automatiquement à ce qu’il a prévu au niveau athlétique. » Le Docteur Lamaudière renchérit... sur le coach : « Mais tout ça, c’est Pascal, aussi. Avec lui, c’est facile, c’est la confiance. Et il nous dit toujours : “Il faut d’abord protéger les joueurs”. Partant de là, on est sur du velours pour travailler. Parfois, on se dit même qu’on n’a pas le droit à l’erreur avec lui parce qu’il nous met dans de trop bonnes situations : on n’a qu’à se concentrer que des choses utiles et ça, c’est à garder pour la Ligue 1. »

Jean-Philippe Béal

 

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Yohann Magnin est blessé depuis le match Clermont/Amiens du 14/04/2021 où il était sorti à la 60eme minute victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit. Il a été opéré le mardi 20 avril par le professeur William Van Hille. Durée d’indisponibilité environ 6 mois.
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« Il va bien mais il y a un protocole à respecter », explique Pascal Gastien, alors que son joueur doit encore éviter les chocs. Touché au-dessus de l'oeil droit, N'Simba pourrait tout de même figurer dans le groupe pour Lyon (dimanche, 13 heures) et porter un masque, s'il joue, afin de se protéger.

Extrait article signé Laurent Calmut 

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https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/sports/yohann-magnin-clermont-foot-une-reeducation-deux-etoiles-a-clairefontaine_13999774/

Juste avant de reprendre le chemin de l’entraînement aujourd’hui (voir page suivante), Yohann Magnin est parti durant trois semaines au Centre national du football de Clairefontaine poursuivre sa rééducation. Une étape importante pour le joueur du Clermont Foot qui nous a reçu dans le décor du lieu de vie de l’équipe de France.
Grégory Gomez

 

C’est un décor de carte postale. Une Coupe du monde géante ornée de deux étoiles trône sur une pelouse fraîchement coupée. Dans le crachin, on distingue le château de l’équipe de France. Niché entre les terrains d’entraînements et les hébergements, le centre médical de Clairefontaine ne paye pas de mine... À l’intérieur, ils sont un peu moins d’une dizaine ce matin-là à s’échiner sur des machines. Ils viennent d’horizons divers : foot bien sûr, mais aussi handball ou rugby. Leur point commun ? La plupart sont en rééducation et apprennent à faire fonctionner à nouveau leur corps blessé.

Celui de Yohann Magnin a cédé le 15 avril dernier. Au cœur du sprint final de Ligue 2 qui mènera, un mois plus tard, le Clermont Foot à une montée historique, le milieu de terrain a vu son ascension s’arrêter brutalement. En l’absence de public, les cris de douleurs du joueur n’avaient laissé que peu d’espoirs quant à la suite des événements : examens, rupture des ligaments croisés du genou droit, opération, rééducation.

Après trois mois passés au club, Yohann Magnin bénéficie de trois semaines de travail dans les Yvelines. « On est dans le fief du football français, s’enthousiasme le milieu de terrain clermontois. Ici, tout est propice au travail. »

La difficulté de regarder ses coéquipiers

De fait, le lieu, sécurisé et calme aux abords de la forêt domaniale de Rambouillet, est entièrement organisé autour de la progression du sportif. « Les journées sont continues », détaille le Clermontois. De 9 heures à midi et de 14 heures à 17 h 30, Magnin enchaîne les activités animées par les kinés du centre. Si, en club, ces derniers ont un effectif complet à gérer, à Clairefontaine, ils n’ont que deux joueurs sous leur coupe durant leur rééducation. « Mais je peux vous dire que ça bosse très bien à Clermont, se félicite Maxime Gaspar, kiné au CNF. Yohann est arrivé dans de très bonnes dispositions. Nous profitons de son séjour pour améliorer tout ce qu’il avait déjà commencé à faire avant. »

Les courses se font moins claudicantes. L’amplitude sur les machines augmente chaque jour. Justement, ce matin-là, malgré la météo maussade, Yohann Magnin affiche un franc sourire : « J’ai battu mon propre record sur le Cybex (machine isocinétique destinée aux kinés, nldr) . C’est très bon signe. Cela prouve que mon genou récupère comme il faut. » Autre bonne nouvelle, les dernières douleurs post-opératoires ne se font quasiment plus sentir. Ces points d’étape successifs aident le footballeur à tenir le cap.

Sur le chemin du retour au terrain, il y a des moments plus difficiles que d’autres et les premiers matchs réussis par ses coéquipiers ont été un peu délicats à vivre. « J’ai un peu de mal à les regarder. Pourtant, je veux les encourager et les voir gagner mais je n’ai pas pu aller au match au stade, à Clermont, contre Troyes. Comme tout joueur du groupe, j’ai l’impression de mériter de vivre ces premières émotions, ces premiers moments en Ligue 1 qui sont particuliers et même si je sais que j’en vivrai d’autres, découvrir les images derrière mon écran à Clairefontaine, dans ma chambre, c’était un peu difficile », témoigne celui qui était un cadre du Clermont Foot la saison passée (30 matchs dont 28 comme titulaire jusqu’à sa blessure).

Étape par étape

Cependant, Yohann Magnin (24 ans) préfère relativiser tout en se rappelant que si difficile soit cette période, cela n’entamera pas sa « détermination à poursuivre sa rééducation ». Rechausser les crampons et toucher le ballon sont des gestes simples mais c’est après des mois de travail et à Clairefontaine que le Clermontois les a fait pour la première fois. Sur ce nouvel exercice de reprise d’appuis et de remises de ballon, le natif de Clermont sent qu’il a « un peu plus de griffe sous le pied ».

La journée s’étire. Yohann Magnin partage son déjeuner avec Sofiane Guitoune, rugbyman du Stade Toulousain et lui aussi en rééducation après une grave blessure à un genou. Avec le joueur du XV de France, il échange avec sourire sur les difficultés rencontrées sur certaines machines. L’après-midi est consacré au renforcement musculaire, notamment du haut du corps. En fin de journée, le Centre ouvre les portes de sa balnéothérapie. « Sur les derniers exercices, je me motive en me disant que la récompense n’est pas loin et que je pourrai bientôt profiter du jacuzzi ! »

Yohann Magnin procède comme ça : étape par étape. En prenant soin de n’en brûler aucune. Avec l’objectif de retrouver les terrains durant le dernier trimestre 2021.

 On est dans le fief du football français. Ici, tout est propice au travail ,,  

 

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Naël Jaby a été victime d’une rechute. En reprise après une blessure au genou, le jeune milieu clermontois souffre d’une déchirure aux ischios. Son absence pourrait durer « 5 à 6 semaines », d’après Pascal Gastien.
 

Info journal La Montagne de ce jour 

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  • 2 weeks later...
Laurent Calmut

 

Alors qu’il était sur le point de reprendre l’entraînement collectif, Naël Jaby s’est blessé aux ischios et va devoir patienter encore un mois. Un contretemps pour sa carrière, mais dont le joueur de 20 ans compte bien se servir.

Une passe mal ajustée, lors d’un toro. Plutôt que de laisser filer le ballon un peu lointain, Naël Jaby a voulu tenter le coup, ce vendredi 27 août, à l’entraînement. « Je vais le chercher avec mon pied gauche, et je perds appui avec mon pied droit, grimace le jeune milieu clermontois. Je glisse et je fais un grand écart sans pouvoir me retenir ».

Sur le coup, ça l’a bien tiré. Mais le joueur de 20 ans n’a pas eu mal tout de suite. « J’ai pu finir l’entraînement. C’était chaud, ça allait ». Sauf qu’à froid, quelques heures plus tard, tout a changé. « Après la sieste, j’ai ressenti une forte douleur. Je n’arrivais pas trop à marcher et je suis allé voir le doc ».

« Je regarde vers l’avant, je n’ai pas le choix »

Le diagnostic ne l’a pas rassuré. « Lésion myotendineuse, entre le muscle et le tendon, aux ischios ». Et six semaines d’arrêt. « Il m’en reste cinq », racontait le joueur au moment de l’entretien, vendredi dernier. Et donc quatre à partir de demain, décompte qu’il ne manquera pas de tenir, pour mieux se projeter. « Je regarde vers l’avant, je n’ai pas le choix. Je passe vite à autre chose maintenant ».

L’enchaînement des pépins, pour Naël Jaby, a au moins eu ce mérite. Confronté pour la première fois de sa jeune carrière à une indisponibilité aussi longue, le Clermontois se forge « un mental ». Pour mieux rebondir, après avoir été opéré, fin juin, d’une fissure au ménisque qui avait gâché une partie de son prêt en Autriche, à Lustenau. Sans cette lésion, lui se projetait d’ailleurs vers un nouveau prêt, en Ligue 2 ou en National 1.

« Mais je vais faire cinq mois à fond avant le prochain mercato. Le principal objectif, c’est de revenir au top », prévient-il. Il aura aussi à cœur de faire taire, au passage, quelques critiques… « Certains pensent à une mauvaise hygiène de vie, ou à une mauvaise prise en charge. Mais non, c’est juste de la malchance ». 

Article paru dans le journal La Montagne de ce jour 

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Julien Boyer va devoir patienter quatre semaines avant de retrouver ses partenaires. Le latéral gauche, victime d’une grosse entorse à la cheville, souffre des ligaments.

Extrait article paru dans le journal La Montagne de ce jour 

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